Restaurant L’Oz
Aujourd’hui, je vais vous conter une histoire qui s’est déroulé à la fin du mois de novembre dernier. Je tiens avant tout à vous préciser que cet article n’est pas une publicité, mais juste un besoin de partager les plaisirs que nous avons eu ce samedi en question.
Tout commença par une sortie libre depuis le centre de rééducation de Pont d’Héry, où j’y ai fait un stage de quatre semaines. Ce samedi, c’est Florence qui vient passer une petite journée dans le Jura. Très vite, nous avons arrêté des activités plutôt liées au siteCuisinemaison, une ou deux caves à visiter, ce qui est la moindre des choses puisque nous sommes en plein cœur de l’Arbois. Le soleil est presque absent, ainsi que les gilets jaunes annoncés dans les grands carrefours.
Nous voilà partis pour la commune de Vadans, afin de rencontrer Joseph Bourdon, propriétaire et exploitant en Bio. Grâce au GPS, nous franchissons facilement toutes les minuscules communes sur des sentiers parfois étroits. C’est au cours d’une visite de ces communes, à Saint-Cyr-Montmalin,que Florence voit un panneau annonçant un restaurant « L’Oz ». Rien que le nom nous interpelle, et hop ! Sans aucune hésitation, elle prend de suite à droite entre les deux murs, et monte dans la direction indiquée par le panneau. Les chaussées se rétrécissent, et un panneau « voie sans issue » fait son apparition. Florence persiste et continue son ascension sans aucun doute, et à la croisée de deux petites routes, apparaît le relais recherché. De suite, dès le premier abord, nous sommes déjà enthousiasmés, tout semble paisible, pas une voiture, mais il n’est que dix heures. Il y a une petite bibliothèque de rue juste en face du restaurant, c’est un bon présage…
Avec son courage à toute épreuve, Florence saute de sa voiture et va braver le vent qui souffle fort au sommet de cette cime. Elle lit en quelques minutes le menu et revient avec un énorme sourire, elle est contente, son audace a payé : « C’est là qu’on mange Pascal, tu vas adorer ! ».
Nous repartons donc avec la faim qui nous tenaille, pour aller visiter la cave de Joseph. Après les présentations d’usage, nous réalisons que Florence et sa famille sont connues de ce bouilleur de cru. Nous avons donc tous les honneurs pour une dégustation de toute sa cave de vins bio. Pour la petite histoire, il nous sortira même du fond de ces fagots, une bouteille de goutte de coing, que nous nous sommes empressés de goûter…C’est avec un peu de nostalgie que nous nous dirigeons cette fois vers le restaurant, avec beaucoup d’espoir et de gourmandise.
De suite à notre arrivée, nous sommes frappés par ce que dégage cette petite maison avec son toit bas, une espèce de sérénité. Florence va lire la carte qui est exposée à l’extérieur. Je sais quant à moi qu’elle va adorer l’établissement, déjà à l’extérieur on sent que c’est la classe sans abuser, juste ce qu’il faut.
Comme il est précisé dans les us et coutumes, c’est moi qui vais franchir le premier la porte. Dès l’ouverture de la porte, une petite cloche retenti et prévient les tenanciers de notre arrivée. Je suis tout de suite sous le charme de cette petite pièce décorée avec chaleur et sobriété. Impossible de ne pas vous parler de la jeune femme qui se trouve derrière le bar, avec ses cheveux courts qui pourraient lui donner un air un peu austère, mais il n’en est rien, elle vous regarde droit dans les yeux et vous sourit, afin de vous accueillir au mieux. Cette fois-ci je craque, j’aime beaucoup cette ambiance où avant de déguster, on est déjà bien et content d’être là.
On nous installe sur une table déjà dressée, une nappe assortie à la maison sans aucune trace, sûrement repassée sur place, qui tombe juste à propos, serviettes pliées, couverts rangés « à la française », verres à pied étincelants, tout me semble parfait, au sourire de mon amie, je comprends qu’elle est du même avis que moi concernant ce bel établissement, et surtout contente d’avoir déniché cette perle rare.
Pour cette fois, nous ne prendrons pas d’apéritif. Juste un verre de Savagnin, qui devrait très bien accompagner mon repas. Je ne vous parlerai que de mon menu, puisque Florence a choisi le menu à 31€.Voici ce qu’elle a choisi : Amuse-bouches ; Escalope de foie gras poêlée, fougasses abricot frais et ses pétales de sel fumé ;Filet de merlu poêlé, crème de moules et son cylindre de légumes ; Demi-sphère marron et cassis sur son biscuit spéculos. Il lui appartiendra de faire un commentaire.
Maintenant à mon tour, il est temps quand même,mon menu à 19€ On commence par .
Une petite sucette sur un bâtonnet.
Un comté râpé, puis passé au four avec quelques graines, c’était original.
Une émulsion en risotto parfumée avec des crustacés
J’ai beaucoup aimé, juste un peu frustré par la quantité, qui ne m’a pas suffisamment permis de tout découvrir de cette belle mise en bouche. Cela commence très fort.
Velouté de courge Butternut, crème au curry
Je commence par le velouté, de suite mon palais aime la texture de ce potage royal, il est parfumé et glisse avec plaisir. J’arrive doucement vers la crème qui a la couleur du feu, j’aime le curry, je me régale avec ce velouté.
Jambonette de lapereau farcie à la duxelles de champignons et son cylindre de légumes
J’aime beaucoup, dès l’arrivée de l’assiette de ces jambonnettes de lapereau, dès mon premier coup de fourchette, de suite je sens que la cuisson est ferme et juste comme il faut (on ne rigole pas en cuisine). J’aime ce morceau en bouche, la viande est cuite, délicieusement parfumée, je sauce avec un petit bout de pain, et là, c’est une explosion de saveurs. On sent toute la patience et l’amour de ce chef que je ne connais pas. A peine sucrée, sûrement déglacée avec un alcool fruité, j’aime beaucoup beaucoup. Bien sûr, la garniture était aussi très intéressante, mais ce lapereau laisse sur les fesses (pour ne pas reprendre un dicton qui n’aurait rien à faire dans ce bel établissement).
Tartelette à la poire revisitée et sa crème chantilly à la cannelle
Maintenant, c’est le chef qui a la pression, car j’attends mon dessert avec plein d’espoir et l’envie d’être surpris. Encore une fois, au premier coup de cuillère, la pâte sablée se fend et je peux atteindre les poires cachées et, surprise, elles sont en petits cubes, cuitent mais croquantes, légèrement sucrées par la cuisson d’un sirop, j’aime beaucoup ces saveurs qui m’interpellent, et cette pâte sablée qui se désintègre sous la dent. C’est sublime, encore une fois, j’en veux encore.
Voilà, je tenais à remercier Sarah et Florian pour ce beau déjeuner. J’ai tenu à écrire cet article pour ouvrir un nouvel onglet sur les grands moments, et cette dégustation en était un, à très bientôt. Si vous passez à quelques km, n’hésitez pas une seconde, cet établissement et son personnel vaut le détour. De plus réserver car il va venir très difficile d’arriver comme la fleur au fusil.
Restaurant l’Oz
1 rue de la fontaine
39600 Saint-Cyr-Montmalin
Téléphone : 03 84 37 29 67
@Renard
Bonjour, il faut contacter directement le restaurant, je vous mets un lien.
Merci pour votre commentaire
http://www.restaurant-loz.fr/
Merci pour votre commentaire.
Bien cordialement
PascalB
Avons chercher votre resto il est à st cyr ou à montmalin, on aimerait venir manger mercredi midi sur recommandation d un ami Laurent de vaudrey,merci pour votre réponse
Très intéressant, souhaite venir un jour de semaine avant une réservation possible pour 10 personnes début décembre